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LA COMPAGNIE H.P.L.M. Compagnie de Navigation LE HAVRE - PARIS - LYON - MARSEILLE - HPLM 12, quai Maréchal Joffre, Lyon, Représentée à Marseille par le Comptoir "Le Rhône". 5, quai de la Joliette.
Important groupe résultant de la fusion et absorption de plusieurs compagnies. Compagnie Générale de Navigation, du Havre à Paris, Lyon et la Méditerranée. Compagnie de transport fluvial, issue de la fusion de deux compagnies, qui a régné sur les rivières et canaux de 1850 à 1972. Société, extrêmement bien organisée et hiérarchisée, qui possédait une flotte nombreuse et diversifiée (remorqueurs, bateaux tractionnés, automoteurs) et des agences bien réparties dans le pays. Cette compagnie a armé plusieurs remorqueurs sur la Seine et le Rhône. Certains de ces remorqueurs étaient conçus pour le parcours maritime Port-Saint-Louis-du-Rhône - Marseille.
Plusieurs Compagnies s'efforcèrent de se grouper; c'est ainsi que se forma la Compagnie Générale de Navigation (20 octobre 1855) au capital de 7.018.500 francs, dont 6.410.000 francs apportés par la Compagnie Méridionale fondée à Nîmes en 1844, la Compagnie Générale, la Compagnie des Aigles, la Compagnie des Sirius. A ce premier groupe s'ajoutèrent peu après (24 novembre 1855) la Société Abel Clerc et Cie, voituriers du Rhône, fondée en 1846 ; la Société Gauthier frères, qui avait lancé deux bateaux sur le Rhône en 1846. Au total, la flotte des associés comprenait 38 unités ; ceux-ci essayèrent, mais, en vain, d'obtenir la concession de la voie ferrée du Rhône à Marseille, attribuée à la Compagnie P.L.M. D'autres entreprises adhérèrent par la suite : la Compagnie des Creusots, fondée en 1845 pour apporter le sel de la mer à Lyon, et surtout, après trois ans de conversation, la Société Bonnardel (14 octobre 1862) : Francisque Bonnardel reçut la moitié des parts d'intérêt ; son fils, Jean Bonnardel, administrateur de 1870 à 1924, donna à l'entreprise une impulsion active et raisonnée. La concentration se poursuivit par l'absorption de la Compagnie des Grappins (1876), de la Société des Gladiateurs (1887) qui avait trois bateaux de voyageurs, de la Société d'études pour le touage du Rhône (1892). Prenant le nom de Compagnie Lyonnaise de Navigation, le puissant groupe organisa alors le touage entre Valence et Pont- Saint-Esprit. Il fusionna bientôt (19 - novembre 1893) avec la Compagnie Havre-Paris-Lyon, fondée en 1881, et devint la Compagnie Générale de Navigation Havre-Paris-Lyon- Marseille, dont l'activité s'étendit sur toute la portion orientale de la France, avec un capital de 16.400.000 francs. Compagnie Générale de Navigation Havre-Paris-Lyon-Marseille - CGN-HPLM La Compagnie Générale de Navigation Havre-Paris-Lyon-Méditerranée (H.P.L.M.) a 4 remorqueurs de mer pour le transport entre Saint- Louis et Marseille, un remorqueur à hélice de 600 CV pour la navette sur le bas- Rhône entre Saint-Louis et Arles, où il tire parfois des convois de cinq à six chalands côte à côte. De Pont-Saint-Esprit à Lyon, le remorquage est coupé en trois sections. Entre Arles et Pont-Saint-Esprit, quatre remorqueurs à aubes de 800 à 1.000 CV, trains de trois chalands. De Pont-Saint-Esprit à Valence, dans les rapides, les 82 kilomètres sont partagés en sept sections de touage de 8 à 13 kilomètres, les sept toueurs enroulant leur câble à bord, pour éviter son engloutissement par les graviers, et ne remorquant généralement qu'une unité à la fois. Ce- système, qui fonctionne depuis trente-cinq ans, est plus lent que le remorquage : continu de l'autre compagnie, mais assure un service plus régulier, le toueur ne calant que 90 centimètres. Enfin, de Valence à Lyon, encore quatre remorqueurs à aubes de 800 à 1.000 CV, convois de deux ou trois unités. La Compagnie fait construire à Zurich un remorqueur à turbines, à la fois puissant et capable de fonctionner en très basses eaux. Le matériel de transport comprend au total 138 barques et chalands. Ceux-ci sont surtout de grandes barques métalliques de 400 à 600 tonnes analogues à- celles du Rhin et du Danube, mais moins chargées, le tirant d'eau normal ne pouvant être que de 1 m. 40. En 1904 la compagnie reprend le matériel de la Compagnie du Touage de Conflans à la Mer et de la Société des Remorqueurs Fluviaux et crée la société Les remorqueurs. (Compagnie Française des Remorqueurs). Vers 1914, la puissance des remorqueurs s'étendait de 125 à 300 CV. La plupart des remorqueurs avaient été construits dans les ateliers de la compagnie à Rouen. Avant la guerre 1914, la compagnie HPLM avait 8 remorqueurs à aube de 750 à 1000 CV et 10 toueurs sur câble.
12, quai Maréchal Joffre, Lyon, en 1975. 17, av. Jacques Chastelain (Ile Lacroix), Rouen, en 1975. 28, bd de la bastille, Paris, 08, en 1975. 4, rue de la Mothe, Nancy en 1975.
Liste non exhaustive :
Comptoir de Navigation "Le Rhône". 1922 Deux Compagnies exploitaient naguère le Rhône en concurrence. Toujours concurrentes sur la Saône, elles ont sur le fleuve associé leurs intérêts et fondé le Comptoir de Navigation Le Rhône en 1922 : La Compagnie Lyonnaise de Navigation et Remorquage et la Compagnie Générale de Navigation Havre-Paris-Lyon-Méditerranée (H.P.L.M.).
La CLNR à trois remorqueurs de 1000 CV, la CGN-HPLM a 4 remorqueurs de mer pour le transport entre Saint-Louis et Marseille, 1 remorqueur à hélice de 600 CV entre Saint Louis et Arles, quatre remorqueurs à aube de 800 à 1000 CV entre Arles et Pont Saint esprit, sept toueurs de Pont Saint Esprit à Valence. De Valence à Lyon quatre remorqueurs à aube de 800 à 1000 CV. "Pionnier" 1913, moteur, 250 CV, en service en 1975, Compagnie Lyonnaise de Navigation et de Remorquage, Lyon, CLNR, 1911-1930 Représentée à Marseille par le Comptoir "Le Rhône". 5, quai de la Joliette. En 1912 fut créée la Compagnie Lyonnaise de Navigation et de Remorquage dont le matériel dérive de celui qui est utilisé, sur le Rhin : chalands de 475 tonnes à l'enfoncement, de l m. 40, remorqueurs à roues pouvant tractionner 1.300 - 1.400 tonnes utiles, en trois chalands, d'Arles à Lyon. (Trois remorqueurs de 1500 CV). Elle fait des convois directs de Lyon à Arles et retour : trois barques à la montée (en eaux moyennes), 1.300 à 1.400 tonnes, cinq jours ; trois à la descente, 600 à 800 tonnes, un jour (en belle saison). Pour, cela, , elle a trois remorqueurs de 1.000 CV, avec un dispositif poussant à 1.800 CV pour le passage des rapides. A partir de 1934, la CLNR transformera ses remorqueurs pour les mettre au mazout.
La Compagnie des Bateaux omnibus de Lyon, sur le point de cesser son exploitation à cause de la concurrence des tramways,, fusionna avec l'entreprise Billet (11 février 1902). Un accord répartit, avec la Compagnie HPLM, les zones de transports (1er octobre 1904). Une nouvelle Société, la Compagnie Lyonnaise de Navigation et Remorquage, fondée le 27 décembre 1911, racheta la flotte des Bateaux omnibus (13 janvier 1912) et commanda à Ercher Wyss et Cie, de Zurich, trois remorqueurs à roues de 1500 CV, ainsi que 36 chalands de 600 tonnes au Chantier de Provence et au Chantier Le Sauvage à Arles. Le matériel dérive de celui qui est utilisé, sur le Rhin : chalands de 475 tonnes à l'enfoncement, de l m. 40, remorqueurs à roues pouvant tractionner 1.300 - 1.400 tonnes utiles, en trois chalands, d'Arles à Lyon. Elle reçut l'aide de l'Etat et de la Ville de Lyon pour l'aménagement d'une, estacade au Quai d'Occident, et acheta de grands magasins à Saint-Louis. Elle fait des convois directs de Lyon à Arles et retour : trois barques à la montée (en eaux moyennes), 1.300 à 1.400 tonnes, cinq jours ; trois à la descente, 600 à 800 tonnes, un jour (en belle saison). Pour, cela, , elle a trois remorqueurs de 1.000 CV, avec un dispositif poussant à 1.800 CV pour le passage des rapides. Le remorqueur "France" , en avril 1913, put remonter de Beaucaire à Lyon avec trois barques chargées de: 1.420 tonnes ; malgré une crue, Il franchit le passage rapide de Pont-Saint-Esprit, où auparavant aucun remorqueur ne passait avec plus d'une barque de 330 tonnes. Il effectuait son voyage en 48 heures avec un tiers ou moitié de sa puissance, celle-ci n'étant portée aux trois quarts que pendant une quinzaine de minutes. Ce succès coïncidait avec un conflit latent entre les deux «entreprises rivales. Durant l'année 1912, la Compagnie HPLM refusa d'acheminer sur le Rhône les produits en provenance ou à destination de la CLNR. Celle- ci, pour ne pas perdre sa clientèle, en assura l'acheminement par voie ferrée, prenant à sa charge les frais qui. atteignirent 100.000 francs. La guerre entrava d'abord l'essor de la jeune entreprise et l'exercice 1914 se solda par une perte de 314.214 francs ; puis l'engorgement des voies ferrées favorisa le développement du trafic fluvial, dans la mesure du personnel. disponible et du: combustible ; le troisième remorqueur du Rhône fut armé en novembre 1916 ; cette année permit un dividende de 4 %, chiffre porté à 5 % en 1917 malgré l'achat d'un remorqueur à hélice de 300 cv pour le service Arles-Saint-Louis, de deux automoteurs de 300 tonnes construits par Henri Satre, à Arles, et d'un remorqueur de 300 cv pour la Saône. En 1918, l'essor s'accentua, car l'Etat rendit du personnel et facilita l'approvisionnement en charbon ; il fut distribué un superdividende de 10 francs par action, de même en 1919; bien qu'une péréquation rétroactive sur le prix du charbon ait entraîné une perte de plusieurs centaines de milliers de francs, que la cessation des commandes de guerre ait limité le trafic et que la journée de huit heures ait augmenté les frais généraux.
Liste non exhaustive : "France" xx 1912, "Pionnier" 1913, moteur, 250 CV, en service en 1956,
En 1930, la Compagnie HPLM racheta la flotte de la CLNR. sur la Saône, la Seine et les canaux; cette flotte comprenait 144 unités d'une valeur, de 13.585.000 francs : 10 remorqueurs,. 36 automoteurs, 4 chalands de Seine, . 30 péniches, 61 bateaux de canal en bois, 1 bateau de : canal en fer, 3 pontons-grues; là-dessus, 16 automoteurs, 1 remorqueur et les chalands de Seine étaient; à peu- près neufs ; La CLNR céda aussi pour 1.065.000 francs ses installations terrestres, grues et hangars, et deux petits chantiers de constructions et réparations à Saint-Symphorien et à Routelle. Par contre, cette Compagnie conservait sa flotte du Rhône : 37 barques, 3 remorqueurs à roues, 1 remorqueur de mer à hélice. Par ailleurs, la Compagnie HPLM conclut une entente avec la Compagnie Fluviale du Midi, fondée en. 1925 et qui groupait une grande partie des transporteurs entre Bordeaux et Sète. Plus tard, en 1935, le groupe se renforça, de la Société Rhodania, fondée en 1930. Par ailleurs la Cie HPLM conclut une entente avec la Compagnie du Midi. Compagnie Fluviale du Midi, Bordeaux, 1925 Prise d' intérêts par la Compagnie HPLM en 1927. Représentée à Marseille par le Comptoir "Le Rhône". 5, quai de la Joliette. Elle portera le nom HPLM fin des années 60. "Arthur" 1883, "Champagne" 1917, Société Française de Navigation fluviale Rhodania Représentée à Marseille par le Comptoir "Le Rhône". 3, quai de la Joliette. Compagnie Française des Remorqueurs, Paris "Alobette" 1896, "Maurice Marchal" 1937, sources : The Tuglist, Persée, Annales de géographie, A. Desaunais, La vie d'un fleuve, Vingt ans d'activité rhodanienne, 1939. Etudes rhodaniennes, 1930. Révision : 18/01/2010
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